Des Pokémons qui ne survivent pas, cela arrive souvent. Problème de génétique pas assez stable ou de système immunitaire trop faible je crois ... Mais en général, quand ils survivent plus d'un mois, ils tiennent bon ! Alors le problème d'Iza, c'est une nouvelle énigme. Un problème qui n'est pas de mon ressort par contre.

Je revenais d'un diner d'affaire sur le continent quand je décidais de venir voir ce qu'il en était. Je n'était même pas parti me changer, garant le costard et la cravate malgré la température pour aller voir l'animal en question. Je savais ou il se trouvait et avec qui, bien entendu : L'île est truffé de caméra que je pouvais directement observer de mon téléphone.

C'est dans le couloir que j'entendis la demande "hurlé" par l'une de nos vétérinaires. Enfin, une demande qui me fit plutôt penser à un ordre. Poussant la porte entrebâillé de la mise en quarantaine, je posais mon regard sur Anita avant de lui répondre avec amusement :

"Mais bien sur Madame ! En quoi puis-je vous aider ?"

Plus sérieusement, j'allais m'approcher de la couveuse et observer l'insecte recroquevillé.

"Du nouveau sur son état ? Avec des mots simple par pitié, je n'y connait rien au jargon vétérinaire ou scientifique."

Pianotant les touches de mon clavier, posant ainsi mes doigts les uns après les autres, à une allure où faire une faute peut arriver très vite. Je sentais de par-delà le haut de mon écran, derrière les vitres de mon bureau, le regard agacé de certaines de mes laborantins qui semblaient ne pas apprécier le son caractéristique des touches ainsi misant à l'épreuve.

Tapant ainsi un rapport sur mes avancés scientifiques, plongée dedans depuis une multitude de pages, j'avais ressue, de cela quelques heures, une note de service sur mon portable qui m'avait un instant sortie de mes travaux. Celle-ci fait l'état de là santé fragile d'un des spécimens d'Aspicot, ainsi placé en quarantaine. N'y ayant pas prêté grande attention sur le moment, j'avais préférais finir mon compte rendus.

Arrivant ainsi à la fin de mes mots, je vins à sauvegarder mes écrits, prenant même soin d'en sortir un exemplaire papier à l'occasion. Baillant aux corneilles en face de la photocopieuse, je vins à agrafer mon dossier, puis venant à le poser sur mon bureau, j'en saisis mon portable y traînant dessus. Retombant sur la note précédemment lus, je vins à prendre la direction de la zone de quarantaine.

Frayant mon chemin dans les couloirs en évitant le personnel, je vins à m'approcher de ma destination, pourtant, je n'y étais toujours pas rendu.



“”

J'offris un sourire d'excuse à Anita, bien qu'au fond je ne me sentais nullement coupable de l'avoir fait sursauté, au contraire même !

"Connaissant Edward, il doit s'être plongé à fond dans un de ces trucs de savant fou..."

Les thèses, anti-thèses et autre machin de plus de cinquante pages de long avec tout un discours incompréhensible faisait parti bien entendu de ses machins de savant fou pour moi. De toute façon, en général, ces trucs là, je ne les lisais pas. Je passais déjà bien trop de temps sur d'autre paperasses diverses pour perdre du temps sur ces choses là dont, de toute façon, on me faisait un bref résumé à chaque fois.

Quittant des yeux la bestiole, je posais mon regard sur la vétérinaire avec un sourire amusé :

"Je suis heureux d'ailleurs que vous vous entendiez bien avec lui malgré les petits soucis que vous avez eue dans l'enclos C-1."

Moi, taquin? Mais pas du tout ! Je détends juste l'atmosphère ~

Je trouvais bien amusant son regard à la fois interrogateur et menaçant. Allons allons, je ne faisais que la taquiner et ce petit geste n'avait bien sur pas été répété. Cela m'aurait ennuyer qu'Edward se retrouve avec une réputation de pervers en plus de celui d’associable ! Sans compter que tu trouvais toujours des gens pour faire des fausses déclarations et t'envoyer en procès pour le moindre geste déplacé. En signe de total innocence, je levais légèrement les bras en l'air.

"Allons Mademoiselle Patel, ce n'est pas la peine de sa fâcher ou de le cacher, ce genre de chose peut nous arriver à tous."

Croisant un bras, je me caressais la barbichette de l'autre en prenant un air pensif.

"Mais vous savez, les pensés d'Eward sont vraiment... Uniques. Je ne le vois pas avoir la moindre parcelle de perversité, en revanche, je me demande bien si il a pris une seconde pour comparé la fermeté des des corps ou si il a assez de connaissance pour en déduire si rapidement la taille correspondant..."

Ah, Edward... Il est parfois autant un secret lui-même que les Pokémons !

Poursuivant mon chemin dans les couloirs en évitant le toujours personnel, je pouvais dés lors apercevoir l'encadrement de la porte qui n'était autre que ma destination final. Celle-ci étant ouverte et m'avançant toujours plus prêt, je pouvais distinguer de plus en plus clairement des échanges entre ce qui s’apparentaient, au minimum être, deux personnes. M'arrêtant à quelques pas de l'entrée, je portais l'oreille à la conversation, faisant mine au passage, de regarder mon portable, afin de ne pas me récupérer une étiquette de curieux auprès des quelques membres du personnel qui se trouver aux bouts du couloir.

M'arrêtant autant sur les propos que sur les voies, je compris assez rapidement que les interlocuteurs n'étaient autres que Mademoiselle Patel et nul autre que Monsieur Reign. Quel barbe, ce dernier semblait insinuer quelques calomnies sur ma personne. Surtout, comment avait-il eu vent de cette mésaventure dans l'enclos, je n'avais pourtant rien dis. Sans nul doute, était-ce là l’œuvre d'un des membres du personnel qui entourer l'enclos à ce moment-là et qui avait malheureusement un visuel sur la situation. Sacre-bleu !

“ Monsieur Reign, veillez à éviter de colporter de telles inepties !” Lançais-je alors en m'engouffrant dans l’encadrure de la porte. “ Je ne sais pas qui est l'abruti qui a ébruité de tels rumeurs, mais je me dois de les démentir, autant pour ma personne que celle de Mademoiselle Patel.” Poursuivis-je en approchant de la zone où était le pokémon en quarantaine. “ Avez-vous découvert de quel mal souffre ce spécimen ? Passez-moi les relevés s'il-vous-plait ?” Dis-je alors en tendant ma main en direction de la demoiselle.

Anita affirma finalement mais dire. Au moins étions nous d'accords tout les deux qu'Edward ne risquait pas d’agressé qui que ce soit sexuellement... Parfois je me demandais même si il connaissait ce genre de loisir d'ailleurs ! Ou si il connaissait les loisir en général, qu'il s'agisse de golf, du puzzle ou même simplement des vacances ...

Parlant de lui, le voilà qui arriva d'ailleurs, mettant son propre grain de sel dans la conversation. Cette entré me fit sourire d'amusement et je n'ajoutais rien en les laissant s'obstiner sur les papiers représentant sans doute les résultats de l'Aspicot. Je m'excuserais peut-être de mes taquineries à coups de bon café colombien... Ou d'une machine pour son laboratoire.

Je reposais d'ailleurs mon regard dessus, persuadé que ces deux là allait partir dans une discutions que je ne comprendrais pas de tout façon. L'animal me paraissait de plus en plus pâle... Puis de plus en plus enflée.

Me caressant la barbichette, curieux, je leurs demandais alors :

"Hum, dîtes moi... C'est normal ça ?"

Empoignant le dossier ainsi tendu par ma comparse, je vins en entamer son étude des plus approfondie. Lorgnant sur les notes et les chiffres y trônant, ainsi tant de données que je pouvais dès lors retranscrire, j'étais pourtant loin de savoir clairement ce qui en été réellement de son état. Feuillant ainsi les documents, je pris quelques instants pour affirmer le bon état de mon nez à la demoiselle qui semblait s'en inquiété, puis reprenant ma lecture, je vins à être rapidement attiré par une question du Patron.


“ Comment ça normal ?” Lançais-je alors en relevant la tête. Pointant mon regard vers le boss, je vins rapidement à suivre le sien et à le poser sur le spécimen qui était dans une étrange situation. Posant brusquement le dossier sur un coin de table et le laissant tout bonnement tomber sur le sol en éparpillant les feuilles au passage, je vins à m'approcher du pokémon et sortir prestement mon smartphone. Contemplant la scène avec intrigue, j'ouvrais habilement d'une seule main l'application vidéo de l'appareil et entama l'enregistrement en ciblant la bête dans l’œil de ma machine.

Pointant l'objectif de mon appareil sur le spécimen en pleine transformation, gonflant de plus en plus dans des proportions inimaginable, je me demandais bien ce que cette créature nous faisait là. Fixant avec intérêt cette étrange scène, je ne perdais pas une miette de la scène qui se dérouler devant moi, même au moment où d'autre aurait préférer détourner le regard, celui de son explosion. Ayant ainsi atteint le stade de la rupture, l’enveloppe du spécimen vint à se rompre brusquement sous la pression. Virevoltant, ici et là, des morceaux de peau, cet amas volute d'épiderme vint après quelques instants à laisser entrevoir une étrange masse.


“ Je l'ai fait ?” Lançais-je alors avec un large sourire quelque peu malsain. J'avais réussi, du moins en apparence, l'évolution est possible, serte le spécieusement est un insecte, ce qui est propre à sa nature de base, mais c'était tout de même une avancé scientifique.

Ne prêtant guère aux remarques moqueuses du Patron, j'entrepris déjà quelques manœuvres scientifique, prenant ainsi soin de récupérer le plus grand nombre de morceaux de peau, puis ne tardai pas à vérifier les constantes vitales du spécimen.

Je pensais déjà à l'évolution du zoo en fonction de cette évolution là. Nule doute qu'en plus d'un haussement de popularité, de clients et d'actionnaire, nous pouvions désormais rabattre le claquet de ceux qui disait que ce n'était pas de "vrai" Pokémon. Fasse à une tel évolution, comment donc continuer à dénigrer ces espèces ?

Je ne pus m'empêcher de rire à la réponse d'Anita envers Edward. Que ce soit du fait du scientifique ou d'Iza, le résulta était là et c'est ce qui comptait. Mademoiselle Patel, en plus, nous informa de la bonne santé de l'Aspicot - devenu Coconfort - alors que le scientifique ramassait les morceaux de peau.

"Pensez-vous pouvoir la remettre dans son enclos ou allez-vous la garder en observation ? Dans le second cas, ce serait intéressant de laisser certaines personnes assister à son retours envers les siens.... Je me demande d'ailleurs la réactions des autres Pokémons du C1...."

Il fallait espéré que la futur re-cohabitation se passerait bien. Je soupirais exagérément finalement, car il fallait bien faire un geste pour remercier les efforts fourni pour une tel avancé.

"Et bien, je sens que je vais devoir offrir des primes... Mon porte-monnais va chauffer ~ A moins que vous ne préfériez de nouvelles machines ?"

Bien que c'était Edward qui s'occupait de la génétique, je comptais aussi offrir un petit bonus à Anita. Après tout, elle avait veillé sur Iza et sa première évolution! En espérant, bien sur, qu'il y en aurait d'autre.

Amassant les morceaux de peaux trainant ici et là, je ne prêtais guère attentions aux propos du patron sur ce qui devait advenir du spécimen. Me projetant déjà sur les avancer future qui s'offraient à moi, j'imaginais déjà la possibilité de voir dans les bassins d’imposant Léviator et d'autre créature que j'avais à l'idée de créer prochainement.

Ramassant ce qui devait l'être et venant à me redressé, je m’attardai dès lors quelques instants sur cette notion de prime de le patron venait de glisser dans la conversation.


“ Des machines ?” Lançais-je alors avec intrigue. “ Des fonds en général seraient bien plus utiles, nous devons diversifier les créations. S'arrêter à quelques insectes ou poissons, ça va deux minutes, nous devons voir plus grand. Cette évolution est certaine une première et sera peut être la seul viable avant que d'autres ne le soit. Et encore, elle pourrait rendre l'âme à tout moment, donc c'est pas avec ce spécimen en tête d'affiche que l'on va vendre des billets le jour venu. Si les gens savent que l'on peut faire ça, ils attendront à ce qu'on leur donne des Pikachu ou des Dracaufeu, donc nous devons voir encore plus loin.” Répliquais-je alors.